[EA] Zones de sensibilité majeure

par www.planeur.net

Ces dernières années, plusieurs accidents mortels d’avions légers ont eu pour cause une collision avec un oiseau, notamment avec des vautours qu’il ne faut jamais approcher par le dessous car le vautour, se trouvant alors dans une situation jugée critique, réagit habituellement en repliant les ailes pour se laisser tomber… Des planeurs ont aussi subi des dommages structuraux très importants. Le STAC (DGAC) enregistre chaque année plus de 800 collisions animalières dont 8% sont jugées sérieuses, remettant directement en cause le déroulement des vols.

Plus de 30 % des collisions aviaires sont imputées aux rapaces sur les aérodromes, en particulier lors des phases de décollage et d’atterrissage. Bien que les collisions en croisière demeurent nettement plus faibles qu’à basse altitude, leurs conséquences sont généralement dramatique lorsqu’il s’agit d’aéronefs de l’aviation générale – avec notamment plusieurs accidents en Espagne entre des avions légers et des vautours fauves en 2016. Mais avec le réchauffement climatique, l’ère d’évolution des grands rapaces remonte progressivement vers le nord.

>>> http://www.aerovfr.com/2022/11/des-zones-de-sensibilite-majeure/

>>> Collision aviaire en aviation générale - faire face aux grands rapaces