Au vu de plusieurs accidents survenus l’an passé, le Bureau Enquêtes et Analyse pour la sécurité de l’aviation (BEA) attire l’attention sur les risques accrus sur les plates-formes où se pratiquent plusieurs disciplines aéronautiques. Parmi les exemples cités, l’accident mortel d’un parachutiste se posant non pas sur le secteur attitré à distance de la piste mais juste sur cette dernière et au moment où un autogire décollait
A écouter les retours de plusieurs clubs vélivoles utilisant un treuil comme mode de lancement, les pilotes « motorisés » (ULM, avion, hélicoptère…) n’ont généralement aucune culture vélivole pour prendre en compte la réalité d’une treuillée. Un décollage au treuil mérite d’être vu du sol pour comprendre la trajectoire du planeur… Tout semble immobile en piste, avec un planeur à l’une des extrémités. En 3 ou 4 secondes, il va passer d’un état stationnaire à une vitesse de 100 à 110 km/h. Une trentaine de secondes plus tard, le planeur peut se retrouver, avec un peu de vent aidant, à plus de 450 m/sol, après une prise d’altitude avec une assiette proche de 45°.

>>>> Article complet sur http://www.aerovfr.com/